Vente de babiolles et pousses de printemps

Cette semaine je fais du ménage. J’époussette, je poutche poutche, je windex, je classe et j’organise. Mais surtout… je me départie de toutes ces choses inutiles et désuètes qui ne m’ont pas rendue service depuis au moins 2 années d'affilée. Vous savez ces trucs que l’on ‘range’ de façon quasi permanente dans un tiroir dont le contenu nous échappe pratiquement en entier? Oui, je jette ces objets devenus au fil du temps périmés et insaisissables. Je ne me rappelle que très difficilement comment tous ont trouvé un jour refuge chez moi. C’est comme mon chandail jaune fluo … je m’en suis entichée instantanément et m’en suis lassé tout aussi rapidement. Aujourd’hui, je ne me sens plus moi dedans. En plus, c’est marqué dessus: its not over, comme la toune des Klaxons!! Entuk, finit ce temps-là. Je poutche poutche donc hors de ma maison toute cette collection de vieilleries pour faire de l’espace à du nouveau!

Les grandes règles d’or de mon ménage de printemps (sous forme de lettre adressée à toutes les futures inutilités invalides obsolètes officielles):

Chére babiolle:

1- Si tu n’as jamais pu prouver ta validité ou ton efficience ou tout bonnement ta finalité auprès de moi: dehors-bye-bye, Renaissance ou l’armée du salut voudra ptête de toi.

2- Si tu n’as toujours pas relooké ton style défraîchi et fait un grand retour digne des années 80: dehors-bye-bye, Renaissance ou l’armée du salut voudra ptête de toi.

3- Si tu n’es pas recyclable et que tu peux pas renaître sous une fonction nouvelle: dehors-bye-bye, Renaissance ou l’armée du salut voudra ptête de toi.

4- Si tu ne peux pas te transformer en cadeau que je peux offrir dans un échange de cadeau nul à la con: dehors-bye-bye, Renaissance ou l’armée du salut voudra ptête de toi.

5- Si même ma mère ne saurait que faire de ta petitesse et te rendre agréable tellement à ses yeux que tu pourrais te retrouver en statuette de jardin de papier mâché de banlieue: dehors-bye-bye, Renaissance ou l’armée du salut voudra ptête de toi.

Bref, dégagez cossins vains, parce que je veux faire d’la place à du nouveau, du beau pis du ben ben neuf pour me procurer un nouveau ptit short et des sandales gladiateurs (celles que je veux depuis l’été passé et qui tout d’un coup font leur apparition dans toutes les bons Aldo d’la rue St-Denis, tsé) et je vais parader sur St-Laurent et faire du clin d’oeil à toutes les nouvelles jeunes pousses printanières;) (Je parle de garçons ici pas de fougère, qu’on se le dise).